publié le 21/12/2011 à 17:39
Aujourd’hui, Camfaith va à la rencontre de Radio Bonne Nouvelle communément appelé « Tribune du Corps de CHRIST ». Radio Bonne Nouvelle station régionale du Littoral, émettant sur la fréquence 99.6 MHZ est représentée par son chef d’antenne Eric NDONGO.
Bonjour Eric,
Bonjour
Pouvons nous comprendre comment est née la RBN, quelle est sa vision et son fonctionnement à ce jour ?
L’histoire de RBN commence en Août 1998, c’est le frère Michel ATANA qui est promoteur de cette œuvre et qui réside en suisse qui a reçu une vision où le Seigneur lui disait qu’il devait être un acteur majeur de l’évangélisation au Cameroun. Etant professeur de tennis, il ne comprenait pas comment le Seigneur voulait l’impliquer dans l’évangélisation au Cameroun. C’est progressivement que la vision s’est éclaircie et il a réussi a obtenir un premier matériel de diffusion qu’il a amené au Cameroun et grâce à l’aide d’un ami informaticien, il a pu lancer la toute première radio chrétienne au Cameroun et en Août 1998, RBN diffusait ses premières émissions depuis la ville de Yaoundé. La vision essentielle selon que le fondateur l’a reçue est la prédication de la bonne nouvelle d’où l’appellation « Radio Bonne Nouvelle », et aussi une des missions de la RBN est de contribuer à l’unité du corps de Christ au Cameroun.
En ce qui concerne le fonctionnement, la RBN a évolué avec le temps, nous sommes partis d’une station celle de Yaoundé à quatre à ce jour : la station mère à Yaoundé et 03 antennes (Douala - Bafoussam - N’Gaoundéré). La direction générale est située à la station de Yaoundé et sert à coordonner toutes les autres antennes avec un Directeur général et un conseil d’administration. Le Président fondateur étant Michel Athanas.
Vous vous définissez communément comme « la tribune du corps de CHRIST » : que voulez-vous dire par là ?
La RBN est venue comme une réponse à la prière de beaucoup de chrétiens qui ont prié pour avoir une radio où on pouvait écouter quelque chose de sain, de propre qui pouvait permettre au corps de Christ de faire entendre sa voix. Et la RBN a effectivement répondue à ce besoin, elle n’est pas dénominationelle, elle n’appartient à aucune église. C’est une radio qui a été suscitée pour répondre au besoin du corps de Christ dans son ensemble. Donc quand on se définit comme la radio du corps de Christ on se définit comme la radio de l’Eglise et non d’une église, celle qui porte effectivement la voix de l’église, celle qui porte son message et qui l’accompagne dans l’accomplissement de sa mission qui est la prédication de l’évangile.
Comment mesurez vous l’impact de la radio ou de vos émissions sur le public ?
Au-delà de l’impact sur le public, la RBN a beaucoup contribué à ouvrir le paysage médiatique chrétien au Cameroun. La radio a contribué à l’éclosion de beaucoup de talents dans le monde chrétien, aujourd’hui, le visage de la musique chrétienne a changé à cause de la présence de la RBN. La prédication de l’évangile est devenue plus proche des gens à cause de RBN, un réveil s’est établi, l’évangile est devenu plus accessible. Autrefois, la musique chrétienne n’était diffusée dans les radios séculaires que le dimanche et parfois pendant les avis de décès. Mais la présence de RBN a emmené les uns et les autres à comprendre qu’on peut parler de Dieu à tout moment et pas seulement le dimanche. C’était déjà extraordinaire de voir une radio qui ne parle que de Dieu et tout ce développement montre que la RBN a eu un apport. Et grâce à tout ceci, beaucoup d’autres radios chrétiennes ont vu le jour.
Autrefois, la RBN antenne de Douala était à l’Ex-ONCPB, après NGODI et maintenant BESSENGUE, qu’est ce qui explique ce changement multiple de localisation ?
Pour ce qui est du déménagement de l’ex-ONCPB à NGODI, je n’étais pas encore en poste. Par contre le déménagement de NGODI à BESSENGUE était dû au fait qu’à NGODI, on était dans une vallée ce qui créait des soucis techniques sur la qualité du signal de la radio et pour corriger cela, il fallait trouver un endroit surélevé dans la ville. Donc le déménagement a permis de corriger ce souci en se positionnant dans une zone d’altitude élevée.
RBN à son lancement il ya plus de 10 ans, annonçait déjà un projet de Télévision Bonne Nouvelle aujourd’hui, cette télévision n’existe toujours pas, pouvons nous comprendre pourquoi ?
Le projet télévision est du ressort de la direction générale et pas de la station de Douala. C’est un projet de télévision nationale et il est toujours encours, mais l’objectif est d’être sûr que les radios sont stables avant de lancer la télévision.
Après 13 années d’existence au Cameroun, quel bilan pouvez-vous dégager de votre fonctionnement ?
Nous avons quatre stations déjà assez développées dans quatre régions et qui permettent de couvrir sept régions sur dix que compte le Cameroun.
La structure a également évolué en terme d’organisation, nous avons aujourd’hui une direction générale stable, le Seigneur a permis que nous puissions construire un merveilleux siège à Yaoundé qui abrite la direction générale. Après 13 ans nous pouvons rendre grâce à Dieu parce qu’il n’a cessé de soutenir la radio, de la conduire en terme de disponibilité, des équipements et aussi en termes d’âmes sauvées et des vies transformées parce que c’est pour cela surtout que la radio existe. Nous avons constamment des témoignages des hommes de Dieu qui nous disent « tel âme est arrivée à l’église grâce à la radio », il faut dire, la RBN n’a pas d’église, mais elle travaille pour le développement de l’Eglise en collaboration avec les églises locales où la majorité des âmes sauvées vont et dont nous recevons souvent les témoignages des pasteurs de ces églises.
La RBN ayant pour vision initiale l’évangélisation, ne pensez vous pas que la radio devrait pouvoir mesurer l’impact réel sur le terrain et développer une proximité avec les populations ?
Initialement, on avait des fiches et des registres dans lesquels on enregistrait les témoignages des personnes touchées à travers la radio et qui nous permettaient d’avoir un suivi. Aujourd’hui, on se limite très souvent aux témoignages que nous recevons des hommes de Dieu lors de nos descentes sur le terrain et des appels des auditeurs.
Pour ce qui est de la proximité, RBN prévoit développer cet aspect avec ce grand projet que le président fondateur lance en 2012, une grande campagne d’évangélisation qui va se tenir au stade omnisport de Yaoundé…
La campagne d’évangélisation de 2012, sera-t-elle une campagne ponctuelle ou le début d’un ensemble de campagnes d’évangélisation ?
Ce sera d’abord une campagne ponctuelle, l’objectif étant de prier pour la nation, de la consacrer au Seigneur et de permettre à plusieurs personnes de connaître le Seigneur. Il faut le dire, l’une des missions de la RBN est aussi de prier pour le Cameroun et dans ce sens, plusieurs programmes de prière ont été initiés à Douala comme à Yaoundé.
Il ya 13 ans RBN était l’unique radio chrétienne au Cameroun, aujourd’hui, nous savons que plusieurs autres radios chrétiennes sont nées entretemps ; quels sont vos rapports avec ces autres médias ?
Particulièrement pour la région du Littoral, j’ai de très bonnes relations avec tous les responsables des autres radios chrétiennes parce que j’écoute, et quand on peut, on apporte notre expertise technique. Par le passé par exemple, nous avons organisé conjointement avec Radio Vie Nouvelle « l’opération Ninive » qui avait pour but de mobiliser les chrétiens pour l’évangélisation massive sur le terrain et sur les antennes, et les programmes étaient diffusés parfois à partir des studios de la Radio Bonne Nouvelle et parfois à partir des studios de Radio Vie Nouvelle.
Aujourd’hui nous travaillons dans un projet de développement la « RBN development Team », parce que ca fait plus de 10 ans d’existence, plus de 10 ans de haut et de bas, ce qui nous donne une certaine expérience que nous apportons tant que faire se peut aux autres médias chrétiens que nous considérons d’ailleurs comme des partenaires dans l’œuvre.
Quels sont les projets à moyens et longs termes de la station du littoral ?
Premièrement, stabiliser le signal de la radio c'est-à-dire étendre notre couverture bien au-delà de la ville et assurer une stabilité et une qualité du signal dans toutes les zones couvertes. Renforcer davantage nos capacités de diffusion et de nous rapprocher davantage de nos auditeurs en leur offrant des programmes de qualité et en leur donnant une certaine satisfaction. Davantage nous impliquer dans les projets au sein du corps de Christ et contribuer à la promotion de l’évangile. Et à long terme si le Seigneur le permet de construire un siège à Douala comme c’est le cas à Yaoundé.
La vision de RBN n’étant pas lucrative, comment faites vous pour réussir à supporter toutes vos obligations sociales et fiscales ?
Déjà, le Seigneur fait grâce et nous nous devons de le reconnaître, et aussi, nous avons un certain nombre de partenaires qui ont des programmes à la radio et qui nous soutiennent, ce qui nous permet de tenir. Aussi, nous sommes une plateforme de communication du corps de Christ, et les différentes communications de la radio nous permettent par la grâce de Dieu de supporter les différentes charges. Nous avons des contrats d’échanges avec nos partenaires selon leurs tranches d’antennes et un certain montant est reversé à la radio.
Avez-vous un appel à lancer à l’endroit de tous les internautes qui liront cette interview sur camfaith.org ?
Déjà mon plus grand désir c’est de dire merci d’abord à toutes ces personnes qui n’ont cessé de soutenir Radio Bonne Nouvelle en écoutant et aussi en priant. Mon souhait aussi c’est qu’ils continuent à prier pour la radio car c’est le plus grand soutien qu’ils peuvent nous apporter et autant que le Seigneur leur donne la possibilité de le faire, pourquoi pas, d’apporter une contribution financière pour l’avancement de cette œuvre et de contribuer ainsi à l’édification du corps de Christ. Je dis merci à Camfaith.org pour l’opportunité qu’il nous donne de pouvoir présenter radio bonne nouvelle au grand public.
Merci
22/01/2020 - 14:32
19/12/2019 - 00:58
31/07/2019 - 13:15
26/07/2019 - 17:13
Cherchez l'Éternel pendant qu'il se trouve; Invoquez-le, tandis qu'il est près.
Esaïe 55:6 LSG
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